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32ème de finale du Championnat de France : La Nicolaïte battue à la 79e minute !

Le commentaire.

C'est par un vent violent qu'a été donné le coup d'envoi de cette rencontre de championnat de France première série qui opposait Cestas club invaincu en championnat a Saint Nicolas de la Grave sur la pelouse de Sainte-Bazeille (Lot-et-Garonne). La Nicolaïte se devait d'opérer sans son excellent joueur John qui, blessé, regardait ses camarades de derrière la main courante, le cœur un peu gros. Laurent Gilbert décidait de débuter avec l'avantage du vent, cela a été bénéfique car si Cestas était parvenu à marquer un essai, la Nicolaïte, nettement supérieure au niveau du huit de devant, marquait deux essais identiques sur des ballons portés. Et a ce petit jeu le repos était atteint sur le score de 17 à 7, puisque Malbreil et J. Decarvalho, poussés par leurs camarades du paquet d'avants avaient déposé le ballon dans l'en but de Cestas.

Une fin dramatique

Il semble qu'en seconde période les hommes de Laurent Gilbert prennent la rencontre par un autre bout. C'est vrai qu'ils devaient à leur tour faire face au vent mais plutôt que de s'appuyer sur leur point fort «le combat devant» ils s'évertuaient à ouvrir, se faisaient confisquer le ballon et Cestas ne demandait qu'une chose : lancer sa cavalerie. Et comme ils avaient au sein de leur équipe un un demi d'ouverture et capitaine, excellent joueur, il lui était facile de porter le jeu en terrain adverse. Et à ce petit jeu l'écart entre les deux équipes s'amenuisait.

Le tournant.

Il se situe à une minute de la fin du temps réglementaire, alors que Saint-Nicolas menait 20 à 17. Sur l'une des dernières attaques de Cestas, un en-avant de passe était signalé par l'arbitre de touche, l'arbitre de champ n'avait pas vu le geste de son juge de ligne et il accordait l'essai qui «sonnait le glas» des Tarn-et-Garonnais sous une véritable bronca. Car tout le monde avait bien vu cet en-avant de passe surtout que les deux joueurs étaient très poches. Même si la faute était reconnue c'était trop tard, et c'est Cestas qui poursuivra sa route en championnat de France. Mais quel dommage !

CESTAS 24 - SAINT NICOLAS DE LA GRAVE 20

MT : 7-17; arbitre : M. Jean Pascal Lafargue (Côte Basque).

Vainqueurs : 3 E D. Pocq (8), Fourton (48), Ponti (79); 3 T et 1 P (44) Fourton.

Vaincus : 2 E Malbreil (14), Y. Decarvalho (35); 2 T et 2 P (8, 50) Fenoul.

CESTAS. Chabot, Portuguez, Vascoul Forques, Baudoux, Fourton,(cap) Bonnefont, Dubreuil, Lataste, Seyset, D. Pocq, O. Rigal, Carmona, Chabot. Sont entrés en cours de jeu : Vidong, Perdou, Vieillefont, Bourhis, Laforgue,Refarge, Dutourge.

LA NICOLAITE. Brugary, Ponti, Duchaine, Duso, Abad, Fenoul Peyrane, Y. Decarvalho, J. Decarvalho, H. Decavallo, Malbreil, Cavalie, Malot, Dudin, C. Buret. Sont entrés en cours de jeu :Duchaybe, M. Buret, Doraz, S. Decarvalho, Kevaillant, Bodart, Laniés.

«Notre montée sauve la saison»

Président de Saint-Nicolas :

«Je suis fortement déçu, car ce n'est pas pour critiquer l'arbitre, ce n'est pas mon genre, mais sur leur dernier essai il y a un en avant énorme que tout le monde a vu mis a part lui, même son juge de touche le lui a signalé. Tout ça nous coupe les jambes. On a joué contre le vent en seconde période, mais on avait tellement dominé en début de rencontre que c'était jouable, car nous étions supérieurs, surtout devant».

Laurent Gilbert (entraîneur) :

«On domine largement en première période, en marquant deux magnifiques essais sur des ballons portes ; au repos j'étais confiant. En seconde période on a voulu porter le ballon. On a été à deux doigts de revenir au score en fin de rencontre, mais ça n'a pas voulu sourire. On monte malgré tout en promotion honneur, ça sauve la saison».

J. De Carvalho (capitaine) :

«C'est vraiment rageant de se faire coiffer sur le fil car à la vue de notre première mi-temps on méritait mieux. Ce qu'il y a de plus rageant c'est de perdre sur une erreur d'arbitrage, je veux bien croire qu'il ne l'a pas vu, mais le juge de touche le lui a signalé. Il ne l'a pas suivi, c'est vraiment râlant».

Propos recueillis par R. P.

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TOURNIE Veronique